La Respiration
Prendre soin de son corps, c’est se reconnecter à sa respiration, premier besoin vital de l’homme.
Une respiration ample et régulière nous relie à notre environnement, dans un échange permanent.
Elle dynamise et apaise à la fois.
A l’inspiration, les poumons s’ouvrent tous seuls. Ils accueillent l’air qui se présente à eux, comme une aspiration vers tous les espaces corporels, jusqu’à la pointe des pieds.
A l’inverse, l’expiration est active ; elle nécessite une participation musculaire pour rejeter l’air vicié, mais également tout ce qui peut encombrer (le stress, l’inquiétude…)
Se mettre en situation d’écoute, les yeux fermés dans un premier temps, permet de percevoir le souffle, en choisissant de se « couper » de toute situation extérieure.
Cette sensation consciente du souffle amène à descendre vers les niveaux les plus profonds et les plus humbles du corps, pour y découvrir une extrême richesse de perception.
Le souffle, dans cette succession de cycles répétés, ramené à la plus petite unité du corps, la cellule, donne un rythme, expression même de la vie : une alternance d’activité et de repos, qui optimise sa fonction énergétique.
À l’inverse, une cellule, un organe, un corps asphyxié, se fatigue ;
Le souffle, dans l’écoute, devient un dialogue qui modifie profondément les modalités de fonctionnement du psychisme. Il amène du calme.
C’est aussi le moyen de faire taire le mental qui bien souvent nous emmène très loin de nous, là ou nous ne pouvons pas agir ;
Se connecter à son propre souffle, c’est retrouver l’intelligence, le psychisme et la philosophie des milliards de cellules que constitue le corps humain.
Lorsqu’il est conscientisé, il devient un art de vivre.
Faire le vide d’air pour se relier à son centre, jusqu’au point neutre, le point d’ancrage, et redémarrer à nouveau en se nourrissant d’air.
Réintroduire l’air dans ses poumons, c’est prendre du recul, retrouver une force intérieure plus sereine et plus puissante. C’est aussi entretenir et économiser son énergie vitale.
Réapprendre à respirer, c’est réapprendre à vivre.